La classe II

C’est l’anomalie la plus fréquemment rencontrée. Elle représente 75% de la consultation orthodontique.

  • Le maxillaire supérieur est en avant, la mandibule est en retrait. Le menton est en arrière.
  • Le profil du patient est convexe. Il a les incisives supérieures en avant. Bien souvent, il met sa lèvre inférieure derrière les incisives supérieures et il ne peut pas joindre les deux lèvres quand il est en position de repos.
  • Avec sa lèvre inférieure qui s’interpose derrière les incisives supérieures, il pousse encore plus ses dents en avant. Le cas s’aggrave avec le temps qui passe.

 

classe II

Classe II avant et après correction en thérapeutique DAC
Patient en classe II puis,  en classe I après correction orthodontique. Traitement sans extractions dentaires par la thérapeutique DAC.

 

 

 

La classe III

La mandibule est en avant. Le profil du patient est concave.

Les incisives inférieures sont en avant des incisives supérieures lorsque le patient serre les dents.

Prognathie

Classe III corrigée par traitement orthodontique. Dans ce cas la chirurgie n’a pas été nécessaire.

 

L’hyperdivergence faciale

Le patient a une face longue. Souvent il a un sourire gingival  qui peut s’étendre jusqu’aux prémolaires et même jusqu’aux molaires. il est dans ce cas très important, et inesthétique.

 

L’hypodivergence faciale

L’étage inférieur de la face est très diminué, le menton remonte vers le nez. Ces sujets vieillissent très mal. On ne voit pas leurs dents qui sont loin en arrière. Leurs lèvres sont très fines.

 

Les anomalies des inclinaisons dentaires (anomalies dento-alvéolaires)

Les incisives peuvent être inclinées en avant ou en arrière.  Quelques fois ces inclinaisons masquent l’anomalie squelettique. Par exemple, si le sujet est en classe II, et si les incisives supérieures sont inclinées en arrière et les incisives inférieures sont inclinées en avant, la classe  II squelettique est masquée par ces compensations dentaires.

Il peut aussi arriver que le décalage entre les deux arcades dentaires soit plus grave que le décalage des bases squelettiques par des inclinaisons dentaires excessives qui aggravent dans ce cas la malocclusion.

 

Les anomalies de position dentaires

Il existe plusieurs sortes de défauts de positionnement :

  • Les dents peuvent être en rotation,
  • Elles peuvent être en dehors de l’arcade dentaire, donc elles sont décalées par rapport à leurs dents voisines ou par rapport à leurs antagonistes.
  • Les dents peuvent aussi présenter des inclinaisons anormales. Les racines ne sont pas parallèles entre elles.
  • Elles peuvent se chevaucher: il s’agit de l’encombrement dentaire, l’espace disponible au sein de l’arcade est insuffisant par rapport à l’espace nécessaire  pour un bon alignement des dents. Le diamètre des dents ne correspond pas au périmètre d’arcade. L’origine de ce problème peut être soit, dentaire : dents trop grosses (macrodontie) soit, osseux : l’arcade dentaire est insuffisamment développée, son périmètre d’arcade trop petit par rapport aux diamètre des dents.
dystopie d’une incisive supérieure

Cas de correction d’une dystopie d’une incisive supérieure dont aspect particulièrement inesthétique. Les plaques en acier sur les canine et prémolaires ont été supprimées grâce au traitement orthodontique qui a rééquilibré les rapports d’occlusion.

Encombrement incisif mandibulaire

Correction d’un encombrement incisif mandibulaire, fréquent chez l’adulte

Remarque : dans le traitement de l’adulte, la correction d’un encombrement incisif inférieur est un acte simple dont le temps de traitement varie entre 4 et 6 mois.